dimanche 21 juillet 2013

Boites de hatch et préparation à la soudure

La dérive est toujours coincée ce matin mais nous installons des supports à l’intérieur pour pouvoir contrôler sa descente lorsque le bateau sera soulevé;  Il n’y plus grand-chose à faire sinon espérer que tout aille bien lorsque les employés de la marina seront la (à $125 l’heure).

Un des points problématiques au niveau de la rouille se trouve près du hatch avant tribord. 
Situé directement sur le pont à l’avant du bateau, il est aux premières loges pour les embruns  et de l’intérieur, on peut voir qu’il a coulé.  De l’extérieur le coin de rouille sur le pont a percé après avoir été attaqué au pic et au marteau l’an dernier.  Nous l’avions bouché temporairement à la mousse et à l’époxy mais le temps est  venu de voir l’étendue des dégâts.  Prenant notre courage à deux mains, nous avons retiré le plafond de la chambre avant tribord.  La mousse d’isolation fut retirée rapidement et sans anicroches : tout le cintrage de la boite du hatch est rouillé et tombe en miettes.  La cause est identifiée :  Le hatch est vissé (encore!) de l’extérieur dans son cadre de bois ; nous retirons tout.  C’est pareil comme les fenêtres de salon : Le métal entre le hatch et le bois est rouillé et pourri, il devra être remplacé.  Par contre, et c’est une bonne nouvelle parce que nous serions normalement découragés devant tant de dégâts, il nous vient une idée ;  Le soudeur, Jean-Pierre, a les moyens techniques de faire de la découpe au laser à son atelier et ce, à partir d’un fichier numérique.  Jean-François pour sa part, attends depuis longtemps l’occasion d’essayer cette technique de travail, très précise et aux possibilités infinies.  À partir de Rhino3D et d’AutoCAD, il serait assez facile de dessiner une boite de hatch, de la faire couper et fabriquer à l’atelier, possiblement en inox, et de l’insérer à sa place dans le pont préalablement préparé.  Comme JF peut faire le dessin technique, le fichier de coupe et la préparation subséquente de la coque, les coûts seraient probablement raisonnables.  Et cette fois, le cadre de bois, bien qu’ayant souffert de l’humidité, est encore bon.  Après un bon sablage et un vernissage, il pourrait théoriquement reprendre sa place.   Par contre, il sera boulonné en place et sera taillé à la toupie pour laisser un jour pour les écrous, il sera seulement décoratif et pourra être retiré facilement pour inspection.  Mmm…  intéressant. 
Une petite heure du début de l’apres-midi est dédiée à la conception de la boite de hatch sur Rhino3D.  Il faut bien prendre les mesures pour que le dessin soit précis, donc vaut mieux faire cette tâche au bateau.  En parallèle à ce projet, nous réalisons qu’un champignon d’aération se trouve quelques dizaines de centimètres derrière le hatch, probablement parce que cette chambre était originalement une salle de bain.
 Pas idéal comme emplacement, il doit recevoir beaucoup d’embruns.   Nous le retirerons par la même occasion.  Jean-Pierre avait suggéré de couper les tôles de remplacement avec un rayon aux coins, pour éviter les concentrations de stress dans le métal;  Nous posons la question sur le forum de Westlawn, l’école d’architecture navale ou Jean-François étudie et la réponse vient de Dave Gerr, le directeur : Affirmatif; Les angles droits multiplieraient  le stress localisé par trois! 

Puis, préparation à la soudure : Nous retirons la mousse isolante sous deux trous dans le pont, aussi réparés temporairement l’an dernier.  Il n’a fallu qu’une heure pour donner assez d’espace au soudeur pour faire les retouches, c’est moins que prévu.  Décidemment, nous commençons à apprécier les bateaux de métal.

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