vendredi 19 juillet 2013

18-19 juillet

Hier, nous avions espoir de pouvoir travailler une journée entière sans être accablé de chaleur.  Ce fut le cas, mais pas sans devoir installer un abri pare-soleil.  Nous ne voulions pas de grosse structure, seulement un système qui s’installe et se range facilement en quelques minutes. 
Une bâche et quelques cordes plus tard ce fut fait.  Quelle différence!  Le plan de la journée était de préparer une palette pour recevoir la dérive lorsque les employés de la marina soulèveront le bateau, la semaine prochaine.  Cette palette  soutiendra un poids entre 150 et 200kg;  De plus, la structure de retenue doit être démontable parce que nous devons glisser la palette sous le bateau et installer les supports latéraux à mesure qu’ils soulèveront le bateau, donc rapidement.  Ces derniers seront boulonnés, avec les trous pré-percés d’un seul côté;  nous percerons ceux de l’autre coté à la dernière minute, dans le but de les ajuster parfaitement à l’épaisseur de la dérive.  Les supports sont construits simplement, avec une base en 2x10" pour empêcher les mouvements latéraux et une diagonale en 2x4" , supportée par deux montants en 2x2" .  Une autre job de dix minutes, comme dirait Grand-Papa en riant, après les 5 heures qu’elle a nécessité.


Au niveau du démontage de la dérive, nous sommes coincés : En fait, c’est la dérive qui l’est :  Elle refuse de sortir complètement.  L’axe est retiré, elle bouge de haut en bas à l’avant et à l’arrière mais après une course verticale de 10cm, elle s’immobilise, même après une généreuse application de WD-40.  Il est possible qu’elle doive être en position basse pour sortir de son puits;  Peut-être pas complètement mais assez pour que le pied de la dérive soit dégagé du bateau, lui permettant de glisser vers l’arrière hors du trou.  Nous ne pourrons vérifier cela que lorsque le bateau sera soulevé, malheureusement.  Nous avons d’ailleurs parlé de ce sujet ce matin avec  M.Gilbert Caroff, l’architecte naval maintenant à la retraite qui a dessiné le Super Disko.  Ce fut le moment fort de la journée : Sacré bonhomme quand même, avec plus de 6000 bateaux construit sur ses plans, en plus d’être l’inventeur du bi-safran moderne.  Selon lui, elle devrait pouvoir sortir du puits même en position horizontale mais comme ses clients modifient parfois les plans originaux lors de la construction, il n’est pas impossible que ce soit différent dans ce cas.  Nous verrons bien lundi!
Voici une vue de la rivière Richelieu, près de laquelle se trouve le bateau ainsi que le chalet que nous louons pour l'été.  C'est bien pratique d'habiter à deux minutes du chantier.
Hier, un bateau d'acier à bouchain vif est venu s'ancrer pour la nuit, tout près du chalet.  Il revenait surement du lac Champlain, en amont d'une dizaine de kilomètres.  De quoi nous faire rêver...  Dommage, impossible de déchiffrer le nom de cette belle coque jaune, même avec les jumelles.

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