Hier, nous
avions espoir de pouvoir travailler une journée entière sans être accablé de
chaleur. Ce fut le cas, mais pas sans devoir
installer un abri pare-soleil. Nous ne
voulions pas de grosse structure, seulement un système qui s’installe et se
range facilement en quelques minutes.
Une bâche et quelques cordes plus tard ce fut fait. Quelle différence! Le plan de la journée était de préparer une
palette pour recevoir la dérive lorsque les employés de la marina soulèveront
le bateau, la semaine prochaine. Cette
palette soutiendra un poids entre 150 et
200kg; De plus, la structure de retenue
doit être démontable parce que nous devons glisser la palette sous le bateau et
installer les supports latéraux à mesure qu’ils soulèveront le bateau, donc
rapidement. Ces derniers seront boulonnés, avec les trous pré-percés d’un seul côté; nous percerons ceux de l’autre coté à la
dernière minute, dans le but de les ajuster parfaitement à l’épaisseur de la
dérive. Les supports sont construits
simplement, avec une base en 2x10" pour empêcher les mouvements latéraux
et une diagonale en 2x4" , supportée par deux montants en 2x2" . Une autre job de dix minutes, comme dirait
Grand-Papa en riant, après les 5 heures qu’elle a nécessité.
Au niveau
du démontage de la dérive, nous sommes coincés : En fait, c’est la dérive
qui l’est : Elle refuse de sortir
complètement. L’axe est retiré, elle
bouge de haut en bas à l’avant et à l’arrière mais après une course verticale de 10cm, elle s’immobilise, même après une généreuse
application de WD-40. Il est possible qu’elle
doive être en position basse pour sortir de son puits; Peut-être pas complètement mais assez pour
que le pied de la dérive soit dégagé du bateau, lui permettant de glisser vers
l’arrière hors du trou. Nous ne pourrons
vérifier cela que lorsque le bateau sera soulevé, malheureusement. Nous avons d’ailleurs parlé de ce sujet ce
matin avec M.Gilbert Caroff, l’architecte
naval maintenant à la retraite qui a dessiné le Super Disko. Ce fut le moment fort de la journée :
Sacré bonhomme quand même, avec plus de 6000 bateaux construit sur ses plans,
en plus d’être l’inventeur du bi-safran moderne. Selon lui, elle devrait pouvoir sortir du
puits même en position horizontale mais comme ses clients modifient parfois les
plans originaux lors de la construction, il n’est pas impossible que ce soit
différent dans ce cas. Nous verrons bien
lundi!
Voici une vue de la rivière Richelieu, près de laquelle se trouve le bateau ainsi que le chalet que nous louons pour l'été. C'est bien pratique d'habiter à deux minutes du chantier.
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