jeudi 13 août 2015

12 aout 2015

Je suis de retour de vacances après une semaine dans le NW des États-Unis pour une réunion familiale (Salut Pat si tu lis ceci!) et une visite chez mon frère.  Les enfants et Shannan resteront une semaine de plus en Californie chez Grand-Maman Kathie et moi je pourrai donner une bourrée sur le bateau.  Le Pacific Northwest est magnifique, et nous avons été choyés passant quelques jours au pied du mont Rainier et quelques autres au pied du Mt St Helens.  J’en ai aussi profité pour visiter Port Townsend, définitivement un joyau de la tradition à voile et du bateau de bois en Amérique.

De ce coté-ci du continent, les dernieres semaines furent productives mais il ne restait pas beaucoup de temps pour mettre le blog à jour.  Voici donc un résumé :
Le nouveau moteur de la pompe hydraulique se comporte pareil à son prédécesseur (il tourne au ralenti et chauffe).  Nous ne l’avons pas laissé tourné mais avons vérifié la tension aux bornes et il y a tout juste 10V, même quand le moteur tourne et l’alternateur charge; c’est trop peu.  Il y a une chute de tension de 1.5V dans le cablage (trop long ou connections sales).  Il nous reste quelques tests à faire (J’ai acheté un ampèremetre cette semaine pour en avoir le cœur net).  Il se pourrait que la solution soit d’installer un alternateur à haute capacité.  Une autre possibilité sera de reinstaller le système original, dans lequel  la pompe était propulsée directement sur une poulie du moteur.  Il semble que lorsque la conversion fut faite à l’électrique, la pompe (qui doit tourner à 1200RPM) a été couplée directement au moteur électrique qui, lui, tourne à 2700RPM.  Pas bon du tout donc d’une manière ou d’une autre, il y aura des modifications à faire.

Les fenêtres sont maintenant toutes installées.  Même en prenant de l’assurance et en optimisant les tâches, elles ont pris 3heures chacune à installer. Presque 4 jours, si on compte l’installation des hublots de la cuisine et de la salle de bain, mais tout un soulagement de voir le bateau finalement étanche après presque 3 ans à ciel ouvert.

Jean-Pierre a terminé la soudure de la jupe.  6 jours de travail, si on compte les portes qu’il a fabriqué en atelier.  Nous avons pensé au concept des demi-portes parce que le banc du barreur était posé sur la partie que nous avons coupé et de plus, avec les enfants il est plus sécurisant de savoir que l’accès est fermé derrière.  Les portes peuvent s’enlever complètement à l’ancre et laissent un espace au pied pour l’écoulement du cockpit, si une vague montait à bord.  Il ne me reste plus qu’à peinturer.


Test des frigos :  L’un des frigos est refroidi à l’air et l’autre est un hybride air/eau.  Je ne prévoyais pas tester l’hybride tout de suite et j’ai ouvert l’alimentation du premier.  Il semble refroidir adéquatement, bien qu’il faudra le laisser rouler 24 heures pour en avoir le cœur net.  Pour l’instant, il tire 5A et n’est pas très froid.  Quelle n’est pas ma surprise quand l’ampèremetre, qui montre -10A, tombe à -5A même avec tous les breakers fermés!  J’ai un flash et je lève le plancher sous lequel le deuxième frigo est installé :  Évidemment, il tourne…  On l’a branché directement sur la distribution des batteries, sans passer par le panneau.  Décidément, l’électrique a été modifiée de façon pour le moins artistique!


Shannan finira l’installation des panneaux de plafond d’ici 3 jours.  Grand-Papa et moi avons préparé la reinstallation de la dérive.  Il faut qu’elle entre avec un angle d’au moins 20 degrés parce qu’une pièce d’acier qui sécurise l’angle en position basse empêche la dérive d’entrer dans son trou en position parfaitement horizontale.  Nous avons modifié le support de dérive en bois pour pouvoir la soulever.  Rendez-vous est pris pour le 3 septembre.  D’ici-là, il faudra  fabriquer des plaques de HDPE qui seront vissées de chaque côté de la dérive pour adoucir la course.  Les originaux ont été détruits lors du sablage.  Il faudra aussi en profiter pour appliquer la peinture anti-salissure dans le puits de dérive et sur cette dernière.

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