lundi 26 août 2013

Première journée de soudure

Tel que prévu, nous avons commencé aujourd’hui la soudure et l’installation des boites de hatch.  Pour ce, Jean-Pierre est venu passer la journée au bateau.  La première partie s’est déroulée sans encombre : poser les pièces autour des fenêtres de salon.  

D’abord on coupe à la scie sauteuse ou à la meule le métal à remplacer, puis Jean-Pierre soude la nouvelle pièce à l’aide de sa soudeuse au MIG portable. 
Pas plus grosse qu’une valise celle-la, c’est vraiment impressionnant.


Puis, c’est au tour des boites de hatch.  Là, c’est moins drôle :  Les vieilles boites refusent de sortir.  Bien qu’on sorte le gros outillage, la meule de 7pouces, le premier nécessite plus d’une heure avant de se laisser retirer.  Pendant que Jean-Pierre commence à souder la nouvelle boite avant tribord, Jean-François s’en prend au hatch central à la meule de 7 pouces. 
Cet engin-là devrait tirer 13A max mais fait sauter plusieurs fois le disjoncteur de 15A de la génératrice de Jean-Pierre.  Assez impressionnant, il fait passer la meule de 4-1/2 pour un Dremel.  Reste que ça prend la majorité de l’après-midi pour retirer le vieux et on n’aura que le temps de le pointer aujourd’hui.

dimanche 25 août 2013

Retour d'une longue pause

Cette semaine marque le retour au travail sur le voilier après plus de 3 semaines.  Voyage, obligations familiales et imprévus se sont enchainés de tel façon que nous n’avons pas mis plus de quelques heures à la tâche depuis le début aout.

Durant ce temps, nous avons quand même pris la décision de remplacer la plupart des boites de hatch par de nouvelles qui seront construites d’inox.  Grand-Papa Germain et Jean-François ont pris un après-midi pour toutes les démonter et après vérification, seuls les minuscules panneaux d’aération derrière le dodger seront épargnés.   Les mesures ont été prises, les fichiers de coupes envoyé à Jean-Pierre d’Alnox qui les a assemblés en fin de semaine.  On commence à les monter au bateau demain;  Que nous avons hâte de finalement construire et assembler!  Il semble que tout ce que nous faisons depuis 2 mois est de défaire.

Shannan et les enfants sont finalement au chalet et la famille est réunie, ce n’est pas de sitôt.  En conséquence, Jean-François a dû déménager les coussins dans la remorque, derniers vestiges du bateau qui étaient encore éparpillés dans le chalet.  Aïe, aïe, aïe… c’est beau les dessins 3D mais en vrai, ça ne rentre pas tout!  Il va falloir en envoyer chez Germain.  Ça veut aussi dire par contre que Shannan est mise à la tâche, ce qui lui fait bien plaisir parce que qu’elle n’est pas du genre à regarder la partie du banc des joueurs. 
Nous avions gardé chacun des cadres de fenêtre du salon arrachés l’an dernier, même en morceaux, pour référence future et ce matin, en réorganisant la remorque, la décision exécutive fut prise de récupérer ce qui se récupère.  Décision qui relève du gros bon sens apres examen:  Les cadres sont en général encore bons, on en sauvera probablement 5 ou 6 sur 7. 
Après un collage, sablage vernissage, en remplaçant les bouts pourris, ils seront très beaux, avec une touche de vécu bien sûr. Donc on installe un poste de sablage au chalet.  Bénéfice intéressant : Shannan pourra travailler pendant les siestes des enfants.  Nouveau but pour cet été : Chaudronnerie majeure terminée et cadres en bois des fenêtres et hatchs vernis et prêt à être réinstallés.  Nous verrons bien si on a les yeux plus grands que la panse…  Espérons que non!

Nous expérimentons aussi à temps perdu sur Photoshop sur les couleurs de la future livrée de OneLove, ainsi que son futur nom. Si vous avez des idées…

vendredi 2 août 2013

Abri de sablage et coffres de jupe

Les deux derniers jours ont été relax.  Jeudi était la journée de préparation au sablage.  Plus, spécifiquement la journée pour faire un plan.  Décider qu’est-ce que nous faisons sabler, dans quel ordre etc.  Dans cet esprit, il fallait gratter un peu de rouille dans les coffres de jupe pour voir la gravité de la situation de ce côté.  Il fallait aussi retirer les sondes de vitesse et de profondeur car il y a un peu de rouille dans les parages. 
Résultat : La  coque autour des sondes est saine, il faudra seulement remplacer une petite tôle, facile d’accès par l’intérieur.  Par contre dans la jupe, ouch… Il y a eu beaucoup d’eau de mer et elle y est clairement restée longtemps. Chacun des trois coffres est percé et la tôle entre le coffre et la cabine arrière est trouée en trois endroits.  Le plus gros problème relié à cela est de retirer la mousse d’isolation derrière une forêt de tuyaux; l’hydraulique de la barre, le propane, l’hydraulique du propulseur d’étrave et l’eau pour la douche de cockpit en plus de la mèche de gouvernail, des drains de cockpit et de plusieurs fils électriques. Sinon, ce ne sont que quelques tôles à remplacer et nous nous habituons lentement à la manière dramatique par laquelle l’acier montre ses bobos.  Il faudra repenser le concept de ces coffres: S’il y a possibilité d’y avoir accumulation d’eau, il doit impérativement y avoir un drain d’écoulement.  Il y en avait, ce n’était pas le problème mais les drains donnaient sous la jupe et bien qu’ils étaient en haut de la ligne de flottaison, l’eau devait y monter régulièrement parce qu’un bateau qui navigue fausse sa ligne de flottaison : Elle sera plus haute à l’étrave et au tableau et plus basse vers le milieu (à la vitesse de coque).  De plus, au moteur, la plupart des voiliers ont tendance à squatter à cause de la forme de leur coque, à lever le nez et enfoncer la poupe.  Du coup, les coffres de jupe devaient embarquer 15 centimètres d’eau de mer à chaque navigation et cette trempette répétée a fait rouiller l’intérieur des coffres et le contour des drains.  Nous allons probablement réparer, boucher les drains et souder des faux planchers drainés sur le tableau, avec hatch d’inspection seulement.  À discuter avec Jean-Pierre.

La journée d’aujourd’hui fut dédiée à la construction de la structure de l’abri de sablage.  En effet, il parait qu’il est maintenant illégal de sabler à l’air libre au Québec : On doit être dans un endroit fermé ou les résidus peuvent être ramassés et jetés.  Donc pour éviter des troubles à la marina, nous formerons une tente autour de la partie arrière du bateau avec une extension à tribord pour la dérive.  Le tout sera fait de petits madriers de bois couvert d’une toile de polythène à peinture avec une autre au sol.  Nous avons aujourd’hui construit la structure, qui est assez solide pour être réutilisée comme pare-soleil mais la toile ne sera installée que le matin même, et retirée aussitôt après.