vendredi 27 septembre 2013

Ça avance

Nous sommes dans le dernier droit : Beaucoup de travail et peu de temps, y compris pour écrire… Nous garderons donc garderons le texte concis et mettrons plus de photos pour cette fois.
Après le sablage et la soudure des boites de hatchs, peinture intérieure et extérieure au programme.


Un scellant et 3 couches d’apprêt époxy sur l’inox, 6 couches sur l’acier ordinaire.  Comment garder le compte? 
Une petite liste collée sur le comptoir. 


Le puits de dérive, lui, en recevra une à tous les jours d’ici à ce qu’on doive partir.  Nous n’avons pas l’intention d’avoir à refaire ce travail de sitôt!  JF a trouvé une méthode efficace, au détriment d’être confortable ou sécuritaire (avis aux claustrophobes), la moitié par le dessous, assis dans le puits (8 pouces de large, impossible de tourner la tête;  Le masque n’entre pas), l’autre moitié par le haut.



Jean-Pierre est revenu passer une dernière journée de soudure pour la saison.  On retape le cockpit, les nouveaux pigeonniers en inox (on ne voit pas les portes sur les photos) sont installés et les vieux trous fermés. 

Avec une peinture ça commence à avoir l’air « de quekchose ».


Après la couche de peinture qui occupe les matinées ces temps-ci, on continue à s’occuper des cadres de fenêtres en bois.  Nous trouvons du chêne blond et le faisons planer aux bonnes épaisseur pour remplacer les parties pourrîtes et Grand-Papa Germain se met au sablage. 

Même le cadre qui a du être coupé au ciseau à bois l’an dernier (en 4 morceaux) afin d’être retiré est rapiécé (vissé dans sa vieille fenêtre comme gabarit). 

Le résultat est excellent; surtout si l’on considère qu’on a tout fait dehors, sur un établi de fortune avec une toupie et une sableuse à ruban.  Cet après-midi, petite photo de tous les cadres rapiécés et sablés au 220, presque prêt pour le vernissage.


Cette semaine, finalisation du volet « cadres », isolation intérieure et pose des hatchs, après l’attente de 15 jours pour laisser durcir la peintu
re.

vendredi 13 septembre 2013

Grosse semaine

Lundi matin 8h, nous avons un message sur le répondeur datant de la veille, annonçant que le camion de sablage serait dans la cour vers 11h du matin lundi.  Dans 3 heures!  Appel d’urgence à Grand-Papa qui s’en allait faire du kite.  Jean-François saute dans l’auto et file au bateau pour monter l’abri de fortune qui protégera le bateau, ou plus précisément tous les bateaux voisins.  Nous avions prévu 24h de préavis, nous devrons vivre avec moins de 3.  La toile est montée sur la structure rapido-presto, brochée puis retenue par terre par tous les blocs de bois du voisinage.  9h45, le camion se pointe… il est d’avance, le client précédent ne s’est pas présenté! La toile est montée mais le bateau n’est pas protégé : On passera la balayeuse.  Le gars commence à travailler… wow, c’est bruyant. La proprio de la marina fait sa visite; « Ca va durer longtemps? », on espère que non, c’est stressant.

  Éventuellement, c’est fini et on entre à l’intérieur pour voir l’étendue des dégâts.  En dessous du bateau, c’est comme le film « Le jour après », il y a une fine couche blanche partout.  En montant dedans, pire, c’est la plage, il y a du sable partout.

  Du bon côté des choses, la dérive est toute belle, bien que percée à plusieurs endroits, et le puits de son côté est intacte.  Un peu plus de travail pour Jean-Pierre lors des longues soirées d’hiver.  L’autre bonne nouvelle c’est que c’est fini! Plus de sablage!  Quelle job dégueu… Robert, le sableur, mérite bien son salaire; Il a passé 2 heures dans cette tempête de sable infernale dont plus de la moitié couché sur le dos sous 42000lbs d’acier à shooter directement dans un trou au-dessus de sa tête.  Yark, yark, yark!  Au final, Jean-François et Germain passeront l’après-midi à nettoyer et donner une couche d’apprêt pour protéger l’acier à nu. 4 shop-vac pleines de sables à transporter au conteneur à déchet.



Jean-Pierre étant disponible mardi soir pour venir faire quelques retouches et avancer les travaux, nous avons passé la journée à préparer sa venue.  Meulage et nettoyage des orifices qu’il soudera, puis organisation de l’espace avec un autre abri temporaire, puisqu’il pleut à boire debout. 
D’ailleurs au sujet des abris temporaires, nous avons trouvé un truc bien intéressant.  Peut-être connu de tous mais pas de nous, le voici : Sur une structure de bois légère, étendre une toile de peinture mince.  Jusque-là rien de spécial, mais ces toiles, bien que peu dispendieuses, sont fragiles et ne tiennent pas bien avec des simples broches à bois. Il est possible de mettre du carton mais c’est fastidieux.  Dans l’urgence du moment lundi matin, nous avons recouru à du duct tape.  En effet, on tire une longueur de ruban par-dessus la toile sur la structure et on broche à travers.  Le ruban est beaucoup plus résistant à la déchirure que la toile et celle-ci résiste bien à la tension si cette dernière est bien répartie.  Aux endroits névralgiques on met trois épaisseurs de ruban avant de brocher, c’est très rapide et super solide.  Même avec un bon vent et le jet de sable qui pousse toute une tempête, rien n’a cédé.
Retournons à nos moutons : Jean-Pierre passe, on travaille de bon cœur et on pose même l’arche, pointé seulement doit-on admettre mais quand même, quel plaisir de voir le bateau commencer à reprendre forme. 
C’est d’ailleurs la première soirée que nous passons à bord, à jaser de voile à la lumière pas-exactement-douce de la baladeuse dans le cockpit, jusqu’à 10h.  Par contre, il reste du pain sur la planche :  Jean-Pierre n’a pas beaucoup de disponibilités  et pourra travailler seulement une journée la semaine prochaine, ce qui veut dire que les fichiers de coupe des pigeonnier s de cockpit, et donc, leur design, devra être envoyé à JP mercredi soir.
  Germain fait un saut chez lui et la famille en profite pour aller voir Grand-Maman Céline dans la journée de mercredi, faire le lavage et le plein d’eau (celle du chalet est ferreuse : inoffensif mais infecte).   Pendant notre absence, il y a un gros orage, accompagné de vents violents et de grêle.  Un bateau qu’on vient de sortir de l’eau le matin même en fait les frais :  il est tombé sur le côté.  Wow, dommage pour lui mais bien content que ça ne soit pas nous…

Hier, Germain et Jean-François font des tests d’isolation.  Il est commun d’utiliser des panneaux de styromousse et de la mousse en cannette mais nous sommes curieux d’essayer d’utiliser seulement les cannettes, en collant un morceau de bois protégé d’un papier ciré au plafond pour contrôler l’épaisseur de l’isolant.
  Cela permettrait d’avoir un résultat très propre, proche de l’original et d’intégrer les blocs de bois sur lesquels le plafond est vissé directement, sans colle ni découpe. 
Le résultat est intéressant. Conseils sur la cannette : 1) L’isolant sèche complètement en 6-12 heures.  FAUX; le lendemain, le centre est encore collant. 2) Remplir l’espace à isoler à 50% pour permettre à l’isolant de prendre de l’expansion. VRAI; le morceau de bois a arqué considérablement sous la mousse.  On devra en mettre beaucoup moins au deuxième essai…
En conclusion, nous avons passé un cap cette semaine.  Toutes les boites de hatch inox neuves sont installées et scellées à l’époxy;  La soudure est presque terminée pour la saison, ce qui voudra dire que le bateau sera étanche et le cockpit présentable, ne restera plus que la jupe l’an prochain.  À ce sujet, Jean-Pierre a eu une bonne idée : Pourquoi ne pas ouvrir l’arrière du cockpit, comme sur les bateaux modernes?  On pourrait avoir plus d’espace pour le poste de barre, pas de panneau à enjamber pour descendre sur la jupe, se débarrasser des deux énormes drains de cockpit devenus redondants…mmm. Très intéressant.
Autre front sur lequel nous avons beaucoup progressé : Les cadres de bois.  Ceux-ci sont tous remontés et majoritairement sablés.  Ils seront prêts pour le vernissage d’ici une semaine ou deux, dépendamment si l’on reçoit  le bois de restauration à temps.

Ce bateau-là ne pourrira pas dans une cour! Nous naviguerons ensemble sous peu…

samedi 7 septembre 2013

Boites de hatch en place!

Grosse journée vendredi débutée à 7h30 avec Jean-Pierre.  Au menu : soudure des 4 boites de hatch restantes, de la plaque manquante sur le rebord de fenetre babord et quelques trous dans le pont à boucher.

Aujourd’hui samedi, nous avions bien l’intention de donner une couche d’Amerlock, un scellant époxy sur tout ce beau monde mais après avoir nettoyé tous les cordons de soudures, il est presque 14h et il commence à pleuvoir;  Il va falloir remettre à demain.  Donc le reste de la journée fut consacré à un autre collage de fenêtre et au ménage du bateau.

Au menu de la semaine qui vient : sablage (espérons!), achat des scellants de hatch, achat de la peinture bi-composante époxy Amercoat 235, une couche par jour.
  Commencer à faire des tests d’isolation pour voir s’il est possible d’utiliser la mousse en cannette pour refaire ce que nous avons retiré pour la soudure.  Sablage et vernissage des cadres.
Beaucoup de pain sur la planche…


mardi 3 septembre 2013

Petites victoires

Deux jours à deux (merci Germain!) nous auront suffi pour retirer les 4 vieilles boites de hatch restantes et préparer le terrain pour la prochaine journée de soudure avec Jean-Pierre.  Peu de tâches moins agréables sur ce bateau que meuler du vieux métal : On finit la journée souillé comme un ramoneur, il faut se laver les cheveux 2 fois et Jean-François, qui travaille en manches courtes, a les bras plein de minuscules brulures provenant des éclats de métal incandescents qui revolent de la meule. Disons que c’est agréable quand c’est fini.
Après, un travail plus encourageant : On remonte les cadres intérieurs des fenêtres et des hatchs.  Petit à petit, ils seront presque tous sauvés; 
D’abord, on sable et rabote les pièces de bois au niveau des joint qui ont gonflé à l’humidité, puis on retire les vieilles vis pourrîtes.  Ensuite, on assemble avec des vis temporaire.  Puis lorsqu’on est certain que le cadre est solide et que la forme est respectée, on perce des trous à côté des vis qui accommoderont des cheville, on dévisse tout, on applique de la colle, on remonte et on enfouit les cheville à leur place; Fin de la première étape.  Lorsque la colle est bien séchée, on retire les vis temporaires et on creuse plusieurs orifices à chaque joint recollé pour y inclure des chevilles, trois en moyenne.  Cela fait plus de 16 chevilles par cadres, c’est du solide et il n’y a aucune vis. 
Il faut en moyenne 2 heures de préparation pour faire un collage de 30 minutes, ce dernier pouvant inclure de 3 à 8 pièces.  Il aura fallu 4 jours pour tout faire mais c’est un travail encourageant parce qu’on passe d’un paquet de bois de foyer enroulé de masking-tape à de beaux cadres de bateau.
Nous en avons aussi profité pour percer les trous de boulons dans les nouvelles pièces de métal soudées autour des fenêtres.  Il aura pour ça fallu ramener les vieilles fenêtres pour s’en servir comme gabarit.
Nous sommes maintenant à la merci de la météo et du gars de sablage au jet, qui va venir « lorsqu’il pourra » et qu’il fera beau.  Espérons que ça ne tardera pas trop!