C’est avec
une improbable suite de belles journées d’octobre que nous concluons les travaux
sur OneLove. Il ne reste plus qu’à terminer la peinture, l’isolation
et bien protéger le bateau pour les quelques 20 mois qu’il passera sans nous. Nous partons le 16 octobre pour la Floride; Avec
6 jours pour fermer le chalet, le bateau et les préparatifs de départ de la
famille, tout doit être terminé le 8 octobre sur le bateau. Ce sera quelques semaines plutôt intenses…
Une fois
les cadres vernis et prêt à installer, nous nous attaquons à l’isolation autour
des fenêtres de salon. Le problème est
de faire tenir les cadres sans qu’ils soient mécaniquement joints aux fenêtres
comme ils l’étaient avant (avec les résultats qu’on connait). Il faut aussi que l’isolation épouse le
contour des cadres parfaitement, qu’il n’y ait pas de jour comme au plafond. Une idée serait d’ancrer des petits cubes de
bois dans l’isolation tout autour de chaque cadre à l’aide d’une vis à 45° qui
serait accessible. De cette manière, la
fenêtre pourrait être retirée et réinsérée en tout temps. Reste à voir si le système est suffisamment
solide pour soutenir les cadres, certains d’entre eux pesant plus d’une
quinzaine de kilos.
Nous faisons donc un essai avec une seule fenêtre et
ça marche à merveille: On couvre entièrement le cadre de papier ciré, puis on
vis des petits cubes de cèdre préalablement découpés tout autour. On installe
le cadre à sa place, en serre, puis on isole avec la même technique qu’au
plafond, le mélange d’isolant en feuille et en cannette en s’assurant de bien
remplir tout autour de chaque cube de bois, particulièrement derrière, entre le
cube et la surface d’acier. Lorsque le
tout est bien sec, on enlève les vis et on retire le cadre de bois pour se débarrasser
du papier ciré, ainsi que pour égaliser et nettoyer l’isolant.On en profite pour peinturer ce dernier, ce qui doit le rendre plus résistant à la flamme vive ainsi que l’empêcher de prendre les odeurs, un des défauts de l’isolant en mousse. Pour cela, il faut tout couvrir de plastique dans le salon, l’isolant en mousse coule partout et ça fait un moyen bordel lorsque ça sèche, encore plus lorsqu’on découpe les surplus au couteau.
Le processus complet pour le salon prends environ 3 jours d’ouvrage intense mais quel plaisir de voir les beaux cadres à leur place dans l’isolant; Et quel contraste avec la douche froide qui nous était tombée dessus lorsqu’il avait fallu tout arracher l’an dernier. C’est une grosse étape de complétée : Nous sommes presque revenus au point de départ, au niveau esthétique.
Les cadre
du plafond présentent le même dilemme : comment les faire tenir en place
sans les joindre mécaniquement au hatch.
Le gentil proprio de la quincaillerie du coin nous suggère de les coller
au silicone. Ce n’est théoriquement pas
une colle mais utilisé abondamment, ça fera tenir le cadre. Si le besoin se fait sentir de le retirer, on
tire doucement et en théorie, c’est le joint de silicone qui lâche, pas le cadre
ou son vernis; Succès, ça tient. Avec
cette tâche complétée, on pourra donc réinstaller les plafonds avant le départ : C’est une excellente nouvelle, un petit
Redbull pour l’âme!
À travers
ce travail, on doit aussi conclure le dossier peinture. 3 gallons de peinture époxy et 15 couches
dans le puits de dérive plus tard, nous appliquons une couche de polyuréthane à
2 composantes sur toutes les surfaces extérieures peintes, pour les proteger
des UV.
Puis réassembler le couvercle du
puits de dérive et le vaigrage, ainsi que le poste de pilotage. C’est ce qui complètera les travaux pour l’année,
il ne restera plus qu’à préparer le bateau pour l’hiver.
Plus rapide
à écrire qu’à faire; 8 heures de shop-vac pour nettoyer de fond en comble l’intérieur
et le pont; Il y a de la poussière de sablage partout. Installation temporaire des vieux plexi de
fenêtres des salons, calfeutrés au ruban adhésif. Puis on monte un abri semi-rigide au-dessus
du cockpit; En effet, nous avons pris la
décision de ne pas faire faire de shrink-wrap sur le bateau. D’un, il n’en a plus besoin, étant étanche;
et de deux, il est énormément plus économique de mettre plusieurs bâches de
première qualités une par-dessus l’autre, comme un Mille-feuilles.
En laissant le shrink-wrap de l’an dernier au-dessus du salon et du pont avant, il y aura 4 épaisseurs à cet endroit, 3 sur l’avant et au-dessus du cockpit, en plus d’une petite bâche et des vieux plexis …il n’y aura pas d’infiltration d’eau.
Puis, on
prend la décision de laisser les coussins dans le bateau plutôt que dans la remorque,
ils seront mieux aérés.
On les empile donc dans le carré en prenant soin de laisser un jour tout autour et de mettre un drap par-dessus contre la poussière. Rangement des outils, protection de l’établi et de l’escalier extérieur.
F-I-N-I
Quel travail!
Puis on
tire la remorque jusque chez Grand-Papa et on prépare le terrain. Il faut mettre des dalles, vider la remorque
pour l’emmener à sa place allège, la remplir de nouveau, enlever les roues pour
les protéger du soleil et des intempéries, graisser tout ce qui est graissable
et la couvrir d’une bâche.
En avant-plan
sur la photo, on voit le Nacra F18II de Grand-Papa. La pomme n’est pas tombée loin de l’arbre…
C’est d’une
chambre d’hôtel à Taiwan que nous rédigeons ce dernier post pour l’année
2013. Les travaux sont terminés pour la
saison et OneLove est bien emmitouflé
pour l’hiver Québécois. À l’étranger
pour le travail jusqu’à juin 2015, nous finirons de remplir la caisse de
bord. Nous en profiterons aussi pour lui
trouver un nom et une nouvelle couleur.
Puis ce sera un autre été de travail et ensuite mise à l’eau. À partir de là, the sky is the limit…
Merci de
nous avoir suivi cet été. Nous vous souhaitons bon vent, succès et persévérance
dans vos projets et surtout vos rêves, et nous vous donnons rendez-vous à l’été
2015.
JF,
Shannan, Joshua et Benjamin.
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