Les deux
derniers jours ont été relax. Jeudi
était la journée de préparation au sablage.
Plus, spécifiquement la journée pour faire un plan. Décider qu’est-ce que nous faisons sabler,
dans quel ordre etc. Dans cet esprit, il
fallait gratter un peu de rouille dans les coffres de jupe pour voir la gravité
de la situation de ce côté. Il fallait
aussi retirer les sondes de vitesse et de profondeur car il y a un peu de rouille
dans les parages.
Résultat :
La coque autour des sondes est saine, il
faudra seulement remplacer une petite tôle, facile d’accès par l’intérieur. Par contre dans la jupe, ouch… Il y a eu
beaucoup d’eau de mer et elle y est clairement restée longtemps. Chacun des
trois coffres est percé et la tôle entre le coffre et la cabine arrière est
trouée en trois endroits. Le plus gros problème
relié à cela est de retirer la mousse d’isolation derrière une forêt de tuyaux;
l’hydraulique de la barre, le propane, l’hydraulique du propulseur d’étrave et
l’eau pour la douche de cockpit en plus de la mèche de gouvernail, des drains
de cockpit et de plusieurs fils électriques. Sinon, ce ne sont que quelques tôles
à remplacer et nous nous habituons lentement à la manière dramatique par
laquelle l’acier montre ses bobos. Il
faudra repenser le concept de ces coffres: S’il y a possibilité d’y avoir
accumulation d’eau, il doit impérativement y avoir un drain d’écoulement. Il y en avait, ce n’était pas le problème mais
les drains donnaient sous la jupe et bien qu’ils étaient en haut de la ligne de
flottaison, l’eau devait y monter régulièrement parce qu’un bateau qui navigue
fausse sa ligne de flottaison : Elle sera plus haute à l’étrave et au
tableau et plus basse vers le milieu (à la vitesse de coque). De plus, au moteur, la plupart des voiliers
ont tendance à squatter à cause de la forme de leur coque, à lever le nez et
enfoncer la poupe. Du coup, les coffres
de jupe devaient embarquer 15 centimètres d’eau de mer à chaque navigation et
cette trempette répétée a fait rouiller l’intérieur des coffres et le contour
des drains. Nous allons probablement
réparer, boucher les drains et souder des faux planchers drainés sur le tableau,
avec hatch d’inspection seulement. À
discuter avec Jean-Pierre.
La journée
d’aujourd’hui fut dédiée à la construction de la structure de l’abri de
sablage. En effet, il parait qu’il est
maintenant illégal de sabler à l’air libre au Québec : On doit être dans
un endroit fermé ou les résidus peuvent être ramassés et jetés. Donc pour éviter des troubles à la marina,
nous formerons une tente autour de la partie arrière du bateau avec une
extension à tribord pour la dérive. Le
tout sera fait de petits madriers de bois couvert d’une toile de polythène à
peinture avec une autre au sol. Nous avons
aujourd’hui construit la structure, qui est assez solide pour être réutilisée
comme pare-soleil mais la toile ne sera installée que le matin même, et retirée
aussitôt après.
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