vendredi 2 août 2013

Abri de sablage et coffres de jupe

Les deux derniers jours ont été relax.  Jeudi était la journée de préparation au sablage.  Plus, spécifiquement la journée pour faire un plan.  Décider qu’est-ce que nous faisons sabler, dans quel ordre etc.  Dans cet esprit, il fallait gratter un peu de rouille dans les coffres de jupe pour voir la gravité de la situation de ce côté.  Il fallait aussi retirer les sondes de vitesse et de profondeur car il y a un peu de rouille dans les parages. 
Résultat : La  coque autour des sondes est saine, il faudra seulement remplacer une petite tôle, facile d’accès par l’intérieur.  Par contre dans la jupe, ouch… Il y a eu beaucoup d’eau de mer et elle y est clairement restée longtemps. Chacun des trois coffres est percé et la tôle entre le coffre et la cabine arrière est trouée en trois endroits.  Le plus gros problème relié à cela est de retirer la mousse d’isolation derrière une forêt de tuyaux; l’hydraulique de la barre, le propane, l’hydraulique du propulseur d’étrave et l’eau pour la douche de cockpit en plus de la mèche de gouvernail, des drains de cockpit et de plusieurs fils électriques. Sinon, ce ne sont que quelques tôles à remplacer et nous nous habituons lentement à la manière dramatique par laquelle l’acier montre ses bobos.  Il faudra repenser le concept de ces coffres: S’il y a possibilité d’y avoir accumulation d’eau, il doit impérativement y avoir un drain d’écoulement.  Il y en avait, ce n’était pas le problème mais les drains donnaient sous la jupe et bien qu’ils étaient en haut de la ligne de flottaison, l’eau devait y monter régulièrement parce qu’un bateau qui navigue fausse sa ligne de flottaison : Elle sera plus haute à l’étrave et au tableau et plus basse vers le milieu (à la vitesse de coque).  De plus, au moteur, la plupart des voiliers ont tendance à squatter à cause de la forme de leur coque, à lever le nez et enfoncer la poupe.  Du coup, les coffres de jupe devaient embarquer 15 centimètres d’eau de mer à chaque navigation et cette trempette répétée a fait rouiller l’intérieur des coffres et le contour des drains.  Nous allons probablement réparer, boucher les drains et souder des faux planchers drainés sur le tableau, avec hatch d’inspection seulement.  À discuter avec Jean-Pierre.

La journée d’aujourd’hui fut dédiée à la construction de la structure de l’abri de sablage.  En effet, il parait qu’il est maintenant illégal de sabler à l’air libre au Québec : On doit être dans un endroit fermé ou les résidus peuvent être ramassés et jetés.  Donc pour éviter des troubles à la marina, nous formerons une tente autour de la partie arrière du bateau avec une extension à tribord pour la dérive.  Le tout sera fait de petits madriers de bois couvert d’une toile de polythène à peinture avec une autre au sol.  Nous avons aujourd’hui construit la structure, qui est assez solide pour être réutilisée comme pare-soleil mais la toile ne sera installée que le matin même, et retirée aussitôt après.



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